L'AFEV - Angers

L'AFEV propose plusieurs projets associatifs. Elle mobilise chaque année plus de 7000 bénévoles en France. Cette association lutte pour les inégalités depuis 1991. Chaque jour, cette association intervient auprès de jeunes en situation de fragilité dans leur parcours scolaire. Elle lutte pour faire diminuer les inégalités et instaure un lien entre des personnes de divers horizons.

Concernant les types d'actions, l'AFEV propose des services civiques, les « Koloc' à projets solidaires ou KAPS » qui permettent à des jeunes de vivre en colocation pour une somme symbolique à charge de s'investir avec les habitants des quartiers populaires. L'association propose aussi « Volontaires en résidence », il s'agit ici de s'investir pour le climat scolaire, transmettre des savoirs et se mobilier activement dans des projets scolaires.

Concernant mon engagement, j'ai choisi « l'Accompagnement Individualisé » ou plus communément « AI ». Ce programme consiste à accompagner un jeune, chaque semaine. Pour ce faire, il faut se rendre au domicile de l'enfant deux heures par semaines pour de l'aide aux devoirs mais aussi en lui proposant des sorties culturelles.  En effet, au vu de mon cursus scolaire et universitaire, il m'est apparu essentiel de donner et de redonner confiance à des jeunes en difficulté scolaire ayant des faiblesses non seulement sur le plan scolaire mais qui peuvent aussi rencontrer des soucis liés à la maîtrise de la langue, ou leur apporter un soutien sur le plan humain. Ces jeunes peuvent parfois être issus de milieux sociaux défavorisés et non pas tout le temps la chance d'être soutenus dans leur famille.

Chaque enfant devrait pouvoir s'épanouir, devrait pouvoir apprendre et avoir les mêmes chances de réussite. Nous savons tous qu'il existe des disparités dans chaque famille suivant le schéma familial, sociaux professionnels des parents ou autre. M'engager avec l'AFEV était pour moi, le moyen de redonner un peu d'égalité et un peu d'espoir à un enfant qui, de par son milieu, ne part pas avec les mêmes chances de réussite qu'un autre.

Pendant cette période j'ai donc suivi un enfant nouvellement arrivé en France depuis 2 ans, avant ça, la famille résidait en Allemagne. J'ai fait la connaissance de Rasul, un jeune tchétchène de 6 ans en classe de CP.